Les pratiques narratives sont un système vivant et créatif : elles échappent, et c’est volontaire, aux impératifs de protection imposés par la marchandisation des savoirs. Beaucoup de techniques de psychothérapie et d’accompagnement sont soumises à des systèmes de certification et de contrôle. Ce type d’enfermement empêche les praticiens de sortir des clous pré-établis et institutionalisés.

Les pratiques narratives sont plurielles et embrassent de nombreux champs d’application : la thérapie, la médecine, le coaching, la pédagogie. C’est en cela qu’elles restent créatives, innovantes et se réinventent continuellement grâce à sa communauté active et en lien. On parle d’ailleurs de pratiques plurielles car bien que s’inspirant de l’Approche narrative, elles se nourrissent de multiples influences et produisent ainsi de nouveaux savoirs.

David Epston, l’un des inspirateurs de l’Approche narrative appelle cette production de savoirs multiples : le « braconnage » ! Étrange appellation s’il en est ! Cette métaphore fait écho à l’idée de Michaël White lorsqu’il précise que le praticien narratif progresse dans ses conversations en papillonnant d’un univers de connaissances à un autre, sans oublier les savoirs populaires qui échappent aux notions universitaires des discours dominants. C’est l’expérimentation qui crée le savoir, ce savoir est un savoir en actions.

Les Réveilleurs d’histoires expérimentent avec leurs clients la piste du maillage entre le récit de vie et les conversations de re-authoring de l’approche narrative. Une exploration où de nouvelles histoires identitaires peuvent être racontées et mises en récit : à la découverte de Soi novateurs.

Une initiation à cet art du questionnement et de la mise en récit vous est proposée dans un module original de deux fois deux jours.

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